samedi 7 août 2010

Mexico, MEEEEXiiiiiiIIIIIIIIIcOOOOOOOOO!!!!

Comme on est pas loin de la frontiere, avec mon oncle on s'est dit: "Est-ce-que ce serait pas une bonne idee d'aller au Mexique?" Alors du coup on y est alles, parce qu'on est des fous. Mais ya plus tares que nous. Pour preuve:

C'est pas net-net mais A gauche de la roue de secours, ce mec a un sticker de fusil d'assaut, et sur la droite, la mention: "Protected by AK-47". Ca donne envie...

On arrive a Nogales, une ville-frontiere coupee en 2 par un mur herisse de barbele surveille jour et nuit par un essaim de bagnoles de la Boarder Patrol. Concernant ce blocus quasi-total de la frontiere, mon oncle, qui a oublie d'etre con, pense que ca a en fait l'effet inverse. Les Mexicains restent aux USA parce qu'ils savent que s'ils repassent la frontiere, ils ne pourront pas retourner en Amerique. On obtient donc l'effet inverse de celui souhaite. Ce qui n'empeche pas les elus locaux d'envisager de depenser encore 2 bons gros milliards pour blinder la frontiere et la rendre aussi etanche que le sens de l'humour d'un Taliban.
D'ailleurs, vous savez qui est senateur de l'Arizona? Notre John McCain prefere, celui qui a pris la derouillee du siecle par Obama.
Maintenant, quelques images.

Pas besoin de parler Espagnol couramment...

Nogales, AZ, vu de Nogales, Mexico.

Nogales, AZ, vu de Nogales, AZ.


Notre dernier contact avec la Boarder patrol sur le chemin du retour. Toutes les routes du coin sont equipees de tels barrages. On est a 20 bornes de la frontiere. Je dis "dernier" contact, parce qu'au moment de repasser la frontiere vers les USA, une fliquette qui n'avait surement pas vu un passeport francais depuis un moment a decide d'egayer sa journee en me cassant les couilles, alors que le visa sur mon passeport expire fin-octobre. Elle me demande mon ESTA, un papier que tu remplis quand tu viens au States et qu'on ne m'a meme pas demande en atterrissant a Atlanta. Ben ecoute cocotte(on avait sympathise), je l'ai pas. Alors elle appele l'officier Castro(veridique) qui m'emmene dans les bureaux avant que son chef lui foute le nez sur le Visa de l'immigration et lui explique que c'est bon.
Castro qui me laisse entrer aux Etats-Unis, elle est pas belle l'histoire?

1 commentaire:

  1. Je t'ai reconnu Jack Kerouac, on the road again ...
    Bonne route Romain !

    Laurent.

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